La Suisse a fixé des objectifs ambitieux dans le contexte de réduire les émissions de CO₂ dans l’aviation et vise à y achever la neutralité climatique jusqu’à 2050. Suite à la ratification de la loi sur le CO₂, des carburants aviateurs durables ainsi que des hausses d’efficacité sont censés y contribuer de manière importante dès 2025. Nous avons alors demandé à l’EuroAirport et à easyJet quelles mesures ils emploient pour approcher l’aéroport aux objectifs climatiques. L’EuroAirport se focalise sur l’électricité verte et des investissements dans les projets tels que les centrales solaires photovoltaïques et une centrale de chauffage en biomasse dans le but de réduire les émissions. EasyJet modernise de façon continue sa flotte et investit dans l’usage de carburants durables pour réduire le montant de CO₂ émis avec chaque kilomètre-passager.
En adoptant la loi sur le CO₂, le parlement de l'Etat a introduit des incitations basées sur le marché pour l’implication et la promotion des carburants durables pour l’aviation. Dans un rapport sur l’aviation neutre en CO₂, le Conseil fédéral a conclu qu’il est possible d’achever l’objectif de zéro net dans l’aviation jusqu’à 2050. Actuellement, ce domaine est responsable pour environ onze pourcents des émissions en Suisse, ce qu’il a 26 ans pour optimiser. Cette mission fait partie de la stratégie climatique à long-terme de la Suisse et harmonise avec les prescriptions internationales de l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de l’industrie d’aviation globale. A partir de 2025 ce but sera ancré dans la loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique (LCI).
Focalisation sur l’incorporation des carburants d’aviation durables
Selon ce même rapport du Conseil fédéral, la mesure la plus efficace dans la réduction d’émission de carbone consiste à incorporer des carburants d’aviation durable (les Sustainable Aviation Fuels, SAF). Ces carburants peuvent significativement réduire les émissions de CO₂. Une hausse d’efficacité chez les avions et dans le trafic aérien en général y contribuerait également. Des avions électriques ou à propulsion d’hydrogène, cependant, joueraient jusqu’à 2050 qu’un rôle insignifiant dans le transport de passagers commercial.
Des mesures déjà en existence, telles que le système d'échange de quotas d'émission, apportent des incitations additionnelles pour la réduction des émissions. Avec le développement de ce système, les incitations sont censées encore augmenter. Le rapport souligne l’importance d’une collaboration internationale dans le trafic aérien mondial.
La neutralité climatique dans le trafic aérien Suisse jusqu’à 2050 – oui, c’est possible.
L’instrument le plus efficace pour achever les objectifs climatiques dans le trafic aérien est alors l’obligation d’incorporer des carburants d’aviation durables. En plus, la promotion de mesures techniques, l’introduction au marché des SAF en particulier, sera encore développé. Le rapport propose que ces mesures soient intégrées dans la loi sur les émissions de CO₂ à partir de 2025. La neutralité carbone dans le trafic aérien en Suisse peut être achevé sous la condition que ces mesures nécessaires soient mises en œuvre dans le plus court délai. La loi sur les émissions de CO₂ dont jouera un rôle-clé après 2024, car elle fournira les conditions générales pour réduire plus que 70 pourcents des émissions carbone dans le trafic aérien. Les derniers 30 pourcents des effets climatiques doivent être visés par d’autres développements et d’instruments.
Comment est-ce que les objectifs de protection du climat sont poursuivi à l’EuroAirport ?
EasyJet, qui est la compagnie aérienne la plus grande à l’EuroAirport, rend compte qu’elle a déjà réduit ses émissions de CO₂ par kilomètre-passager par un tiers depuis 2000. Ceci a été achevé grâce aux investissements dans la flotte et dans les processus. Elle exploite une des flottes les plus modernes en Europe et investit de manière continue dans les avions de la dernière génération, les dites Neos. Aujourd’hui, ils constituent 25 pourcents de la flotte Suisse.
Dans le plan de « zéro net » où easyJet décrit sa stratégie climatique, c’est l’utilisation et des SAF et d’hydrogène qui portent un poids important. Une fois que l'hydrogène soit disponible, easyJet propose qu’il soit possible de réduire les émissions de carbone par kilomètre-passager de 78 pourcents jusqu’à 2050 par rapport à 2019. En ce qui concerne le transit vers les SAF, la compagnie aérienne a pu assurer en 2022 l’approvisionnement de carburants durable pour cinq ans. Aujourd’hui déjà, easyJet utilise comme propulsion pour les vols intérieurs de la France les SAF. Une compensation bénévole est offerte aux passagers depuis quelque temps. Ceci, selon easyJet, devrait qu’être une solution intermédiaire jusqu'à ce que les innovations techniques dans le domain d’hydrogène prennent effet.
Matthias Suhr, le directeur de l’EuroAirport, explique que l’aéroport agit sur deux niveaux : « Nous nous engageons afin de réduire nos propres émissions de CO₂ et nous soutenons les autres acteurs sur place pour réduire l’ensemble des émissions. En ce qui concerne les émissions qui proviennent que de notre part, nous nous avons souscris de notre propre volonté à l’objectif d’émissions nettes égales à zéro jusqu’à 2030. » Pour compléter les mesures déjà en œuvre comme le transit vers l’électricité verte et le rattachement au réseau de chauffage à distance de St. Louis, l’aéroport aura planifié les projets suivants : La construction d’une centrale de chauffage biomasse sur terrain, l’installation de centrales solaires photovoltaïques, le remplacement du parc automobile par des véhicules électriques ainsi que le maintien du certificat ACA (Airport Carbon Accreditation) sur niveau 4. Concernant l’ensemble des émissions de l’aéroport, Suhr informe, on applique de différentes mesures en collaboration avec les autres acteurs de la plateforme. Entre autres, ceci incluait un concept de mobilité complet afin d’assurer le raccordement côté terre de manière moins dépendant sur les carburants fossiles, dont un exemple est le raccordement ferroviaire de l’EuroAirport.
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