La sécurité de l’aviation globale commence à Allschwil

La « Swiss Aviation Software », qui a son siège à Allschwil, est un dit champion caché avec un effet global (« Hidden Champion of Global Impact ») et occupe une position leadeur en ce qui concerne les logiciels d’entretien d’avion. Elle fait partie depuis 2023 de Lufthansa Technik. Avec la haute précision Suisse et en bonne considération des besoins des clients, la « Swiss Aviation Software » développe le logiciel AMOS, qui est aujourd’hui une norme industrielle globale. Le directeur Fabiano Faccoli nous parle dans cet entretien des jalons, de l'importance de notre site à Bâle et de comment il est fasciné de la liaison entre les logiciel, la technique et l'aviation. Son entreprise peut rapporter un succès global, mais reste bien ancré dans la région de Bâle et dans une vision précise pour l'avenir.

Fabiano Faccoli, directeur Swiss Aviation Software

Monsieur Faccoli, votre entreprise est considérée depuis des années un des meilleures prestataires dans le domaine de Maintenance Repair Operation Software (« logiciel MRO »). Quels étaient selon votre avis les jalons les plus importants de ce développement ?

Je vois plusieurs exemples comme les progrès technologiques, des nouveaux sites, un premier client sur un continent en plus. En réalité, ce sont les besoins spécifiques de certains clients qui nous ont permis d’avancer. Les clients, ils ont pris des risques avec nous parce qu’ils faisaient confiance. Ou bien il s’agissait des représentants d’un nouveau segment du marché qui nous a demandé des adaptations dans le logiciel. Finalement, j’aimerais mentionner les clients si grands qu’ils ont exigé des adaptations sur le niveau organisationnel et méthodique. 

Depuis 2022, vous êtes directeur de la Swiss-AS et alors à la tête de l’entreprise. Pourquoi ce rôle vous a tant tenté ?

J'ai eu la chance de pouvoir faire connaissance de nombreux secteurs du développement de logiciel, de la vente de logiciel, de l’introduction de logiciel et de l’exploitation de logiciel. Le rôle du directeur m’a attiré car elle offre la possibilité de joindre tous ces éléments et d’avoir les responsabilités pour tout le système. Je faisais déjà partie de la direction avant de prendre le poste de directeur, alors je connaissais déjà l’aperçu de l’entreprise. En tant que directeur, je suis responsable pour toute l’entreprise – pour les collaborateurs, les décisions importantes, et pour les erreurs. De vivre cette expérience m’a fasciné. L’engagement de mes collaborateurs, qui est toujours sur un haut niveau, me donne de l’élan quotidien pour mes propres tâches. 

Swiss-AS est une entreprise typique dans la classe de champion caché. Quelle est, à votre avis, la raison pour laquelle personne ne vous connaît si votre logiciel apporte les passagers d’avion partout dans le monde ?

Nos clients et nos partenaires résident principalement à l’étranger, et la majorité des passagers n’entrent, heureusement, pas en contact avec l’exploitation technique de l’avion. En plus, nous offrons un logiciel B2B. Si nous produisions un logiciel de divertissement à bord ou un site web offrant les billets d’avion au meilleur prix, les gens nous connaîtraient probablement plus. 

L’immeuble avec vos bureaux se trouve qu’à quelques minutes de l’EuroAirport. Quelle importance est-ce que ce site a pour vous ?

La proximité à l’aéroport propose un rapport palpable avec notre travail quotidien. À l’époque, c’était possible de regarder de nos bureaux directement dans le hangar. Tout notre travail était alors vraiment tangible pour nous. Aujourd’hui, chaque machine qui décolle et qui atterrisse à travers les bureaux à Allschwil nous rappelle la raison pour laquelle nous nous levons chaque jour. C’est pour assurer que les gens puissent voler de lieu A à lieu B de manière sécure. En plus, l’EuroAirport est notre portail vers le monde, accessible en peu de minutes. Beaucoup parmi nous bougent souvent et apprécient par conséquent que l’EuroAirport soit si proche. 

De quelle façon est-ce que votre entreprise profite-t-elle du point de rencontre des trois nations et du site économique Bâle, par exemple en ce qui concerne l’accès aux experts, aux partenaires et aux réseaux ?

Le point de rencontre des trois nations nous permet de facilement trouver du personnel du métier. Il n’y a pas beaucoup d’entreprises de logiciel dans notre taille. En plus nous pouvons offrir, en tant qu’employeur, de la stabilité et des perspectives à long-termes dans notre siège à Allschwil. 

Comment est-ce que vous utilisez le réseautage avec les partenaires, les hautes écoles et les initiatives du secteur pour promouvoir l’innovation et le développement des experts chez SWISS-AS ?

Nous formons depuis des années toujours plusieurs apprentis, occupons souvent des étudiants travaillants des hautes écoles régionales pour les stages ou pendant leurs mémoires et nous avons aussi déjà eu l’opportunité d’offrir à plusieurs collaborateurs étudiants de MBA une opportunité de souligner leur travail de diplôme avec un souci concret et réel nécessitant une solution. 

Le logiciel AMOS est considéré comme une des normes industrielles mondiales dans le domaine de l’entretien des avions. Pourquoi votre produit est-il si unique ? 

Notre entreprise et notre produit, nous incarnons les valeurs et vertus typiques pour la Suisse : la fiabilité, la sincérité, la professionnalité, la modestie et la qualité élevée. Ceci est très apprécié dans notre secteur, où la sécurité est la priorité absolue. En plus, le développement de notre produit s’est toujours fait dans une collaboration étroite avec nos clients. Le fait que notre clientèle est, ce jour-ci, déjà d’une taille considérable, assure aux nouveaux clients qu’ils investissent dans la bonne solution. 

Comment est-ce que vous intégrez les clients dans le développement d’AMOS ?

Pour chaque nouvel développement, nous recherchons des partenaires au service du développement intéressés dans notre clientèle. Heureusement, il y a de nombreux investisseurs dans celle-ci. Il s’agit de quelques cinq entreprises normalement qui sont aptes. Avec eux, nous cherchons les solutions pour des soucis concrets concernant une clientèle plus vaste. En plus, nous donnons à tous les clients la possibilité de nous rapporter des désirs de changement. Chaque client a un certain nombre de votes qu’il peut placer sur ces désirs. De cette façon, nous voyons directement quels aspects sond les priorités pour nos clients.

Risquons un coup d’œil vers l’avenir : Quels buts stratégiques est-ce que votre entreprise s'est mis pour les prochains cinq ans ? Et quel rôle prévoyez-vous pour Bâle?

L’aviation boit à l’arrière des autres industries en ce qui concerne la numérisation. En collaboration avec d’autres entreprises de logiciel du groupe Lufthansa Technik nous aimerons concevoir cette numérisation de manière active. Comme base, il nous faut une forte position de leader du marché. En Europe, au Moyen Orient, en Amérique du Sud et dans une grande partie de l’Asie (y inclus l’Inde), nous disposons d’une bonne pénétration sur le marché. Les marchés en expansion, nous les voyons dans les Etats Unis et dans l’autre partie de l’Asie. Comme dans les autres secteurs, nous aussi nous faisons fortement dans l’IA, et ici, nous aimerions jouer dans les premiers rangs. Avec la génération des babyboumeurs qui entrent en retraite, l’industrie aura alors un manque de professionnels du métier. La technologie et l’IA en particulier vont être essentielles pour fermer les trous laissés par ses experts. Les bonnes conditions cadres et un site attrayant nous permettent d’assurer le nombre de talent nécessaire pour notre croissance. 

Finalement : Quelle est votre motivation personnelle ? Qu’est-ce qui vous fascine à propos de cette interface entre logiciel, technique et aviation ?

Avec un logiciel, il est possible de créer quelque chose de rien. Cet aspect m’a toujours fasciné. Les avions et l’aviation m’intéressent pour des raisons purement techniques, mais aussi sous une perspective sociale. L’aviation a permis à beaucoup de personnes de minimiser des frontières géographiques et culturelles ou de même les abandonner. Le monde est ainsi devenu plus petit, plus ouvert à l’étranger. De pouvoir travailler sur cette interface, de pouvoir y créer, c’est un privilège et un travail infiniment captivant.