Comment l’EuroAirport réduira ses émissions à zéro jusqu’à 2030
- Alliance GloBâle

- il y a 11 heures
- 3 min de lecture
L’EuroAirport sera climatiquement neutre jusqu’à 2030 par rapport à tous les émissions résultantes de l’exploitation de ses propres infrastructures. Avec des mesures spécifiques dans les domaines de l’énergie, de la chaleur, de la mobilité et de la collaboration avec des partenaires, l’aéroport s’engage pour la protection du climat et se positionne clairement par rapport à une économie durable.

L’EuroAirport prend de la responsabilité en termes de la protection climatique. Sa décision de poursuivre l’objectif « zéro émission nette de gaz à effet de serre jusqu’à 2030 » pour ses propres infrastructures est une manifestation de ses ambitions concernant le sujet.
En octobre 2021, l’aéroport a décidé d’aspirer à l’objectif de zéro émission nette pour ses infrastructures jusqu’à 2030 déjà, en lieu de la date originale en 2050. Puis, en 2022, la partie européenne du conseil international des aéroports (ACI) a certifié l’EuroAirport avec le quatrième degré de certification « Airport Carbon Accreditation » (ACA). Ceci est le seul programme de certification pour le CSC des aéroports globalement reconnue. Le programme évalue les efforts des aéroports concernant le captage et le stockage de CO2, et les classifie dans sept degrés de certifications (degré 1, degré 2, degré 3, degré 3+, degré 4, degré 4+ et degré 5).
Quels points est-ce que l’objectif touchera ?
L’objectif de zéro émission nette fait référence aux émissions sous contrôle directe de l’EuroAirport. Ceci inclut l’approvisionnement en électricité et en chaleur des bâtiments, la flotte, ainsi que l’infrastructure technique. Tous ces éléments font partie des degrés un et deux. Le degré un (Scope 1) contient tous les émissions produit par l’EuroAirport comme les émissions des véhicules ou des génératrices de secours. Le degré deux (Scope 2) se focalise sur les éléments indirects de l’énergie achetée comme l’électricité et le chauffage urbain.
En même temps, l’aéroport collabore de manière étroite avec ses partenaires directes tant que les fournisseurs des services d’autobus et l’approvisionnement en électricité des entreprises partenaires. Ceci adresse les critères du degré trois (Scope 3), les aspects en amont et en aval le long de la chaîne de valeur. On parle ici de la production des matérielles et des outils utilisés par l’EuroAirport comme l’infrastructure de construction ou l’infrastructure numérique, les buses utilisés par les partenaires et aussi des voyages d’affaire des collaborateurs.

Grand nombre de mesures spécifiques
L’EuroAirport applique des mesures spécifiques diverses. Voici les exemples les plus importantes :
De l’électricité apporté à 100 % des sources d’énergie renouvelables : Depuis mai 2020, l’aéroport se fait fournir d’électricité européenne dont l’origine renouvelable est certifiée.
Raccordement au réseau de chauffage urbaine et au système de chauffage biomasse : L’aéroport se relie de pas en pas au réseau de chauffage urbaine de la ville de Saint-Louis. Il échange en plus sa flotte standard par une flotte de véhicules à faibles émissions et des modèles électriques. Une modernisation vers l’électromobilité et des véhicules alternatives est en cours.
Des coopérations dans le domaine de la mobilité : La ligne de bus 50, celle qui relie l’aéroport à la gare CFF, a été remplacé par une ligne électrique par la BVB. Le but est de détourner le trafic privé à des moyens de transport plus écologiques.
Inclusion des partenaires sur le terrain de l’aéroport : Pour obtenir le degré quatre (Stage 4) de la certification ACA, il faut réduire non seulement ses propres émissions, sinon aussi celles des partenaires à travers des plans pluripartites et des mesures communes. Dans le cas de l’EuroAirport, il s’y agit du service de piste, du commerce de détail et des exploitants des bâtiments.
Influence limitée sur les opérations aériennes
Malgré tout ce progrès, il y a des défis qui persistent. Pour les opérations aériennes par exemple, les possibilités de l’aéroports sont limitées. Mais même s’il n’a pas de pouvoir sur l’exploitation en soi, il contribue à travers des mesures différentes à la durabilité du trafic aérien. Il a par exemple introduit des incitations pour les compagnies aériennes d’utiliser de plus en plus des avions moins bruyants et plus efficaces en termes des carburants en leur offrant des frais d’atterrissement et de départs d’une différenciation écologique.
L’EuroAirport se focalise sur ses propres infrastructures et émissions. La transformation plus complète incluant tous les partenaires et les fournisseurs nécessite une collaboration intense, de la surveillance et souvent des investissements. De mettre tous les éléments nécessaires en place prend du temps, de l’engagement et des incitations clairs. Tout comme dans la mobilité publique et le raccordement (par exemple ferroviaire), ou l’EuroAirport est pareillement qu’une partie prenante parmi les partenaires externes, les autorités et les projets de planification d’infrastructure.
Avec l’objectif « zéro émission nette jusqu’à 2030 » pour les infrastructures qu’il opère, l’EuroAirport s’en charge de sa responsabilité. Il contribue par l’utilisation d’électricité renouvelable, l’aménagement de l’approvisionnement de chaleur et la transition de mobilité. Sa stratégie solide inclut aussi la collaboration et inclusion des partenaires et parties prenantes sur la plateforme de l’EuroAirport.





Commentaires