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100 jours comme directeur de l’EuroAirport – Tobias Markert sur ses visions et les défis

  • Photo du rédacteur: Alliance GloBâle
    Alliance GloBâle
  • il y a 1 jour
  • 4 min de lecture

Depuis 100 jours, c’est Tobias Markert qui réside à la tête de l’EuroAirport, le seul aéroport binational du monde. Markert, dirigeant d’aéroport expérimenté, y apporte une perspective internationale. Il a déjà travaillé à Zurich, aux Caraïbes et au Brésil, ce qui a formé sa compréhension de la mobilité en tant que prestation, ainsi que sa vue sur l’infrastructure comme liaison entre l’humain, les régions et les cultures. Dans notre entretien, Markert nous parle de ses premières impressions dans sa nouvelle position, des défis comme la protection contre le bruit, et le dialogue avec le public. Son objectif est d’achever du progrès concernant la protection environnementale et sonore et d’augmenter, en même temps, la satisfaction des passagers et des partenaires. 

Directeur de l'EuroAirport Tobias Markert
Tobias Markert, depuis 100 jours directeur de l'EuroAirport Bâle-Mulhouse, dans l'entretien avec Alliance GloBâle

Qu’est-ce qui vous a motivé d’accepter le poste comme directeur de l’EuroAirport ? 

Le rôle unique de l’EuroAirport m’a fasciné. Il est le seul aéroport binational du monde et est positionné au centre d’une région trinationale, ce qui lui rend extraordinaire au niveau non seulement de l’infrastructure, mais aussi au niveau politique et culturel. C’est cette liaison à travers des frontières et des perspectives différentes qui m’a autant interpellé. Après vingt chez de nombreux aéroports du monde, à Zurich, à Curaçao et à Florianópolis entre outre, j’ai vu ici l’opportunité d’appliquer mes expériences. Avec une équipe très engagée, nous pouvons y gérer un aéroport reliant la mobilité, la durabilité et la régionalité.


Vous occupez votre nouveau poste directorial depuis environ 100 jours. Quelles sont vos premières impressions et expériences à l’EuroAirport ?

Je suis impressionné du professionnalisme et de l’engagement de nos collaborateurs. Toutefois, j’ai rapidement compris la complexité du fonctionnement d’un aéroport binational. Il se trouve en plus dans un milieu trinational, et cette complexité me semble une grande opportunité. 


Quels sont les sujets et les défis qui vous ont particulièrement occupé dans ces premières semaines ? 

Ma focalisation était tout d’abord sur le positionnement de l’aéroport dans la région, ainsi que sur les questions de la protection environnemental et de l’atténuation acoustique. Au même temps, j’ai priorisé de connaître rapidement les différentes perspectives internes et externes, et de commencer un dialogue avec eux.


Quelle est votre vision à moyen temps, où est-ce que vous aimeriez voire l’EuroAirport dans cinq ans ? 

L’EuroAirport évolue idéalement pour devenir encore plus performant et durable, reliant de manière efficace notre région à l’Europe et au monde entier. Mon but est de construire un environnement qui se distingue par sa haute qualité, sa charge modérée et son fort ancrage régional, soutenant de cette façon la confiance et l’identification du public.


Vous avez travaillé dans des aéroports en Europe, aux Caraïbes et au Brésil. Quelles conclusions de ces contextes culturelles et ces expériences d’exploitation est-ce que vous aimeriez incorporer à l’EuroAirport ? 

Au Brésil, un aéroport est un signe de progrès. J’aimerais bien apporter cette base positive ici. De l’autre côté, je suis bien conscient de l’importance du cadre local et de la compréhension d’une infrastructure comme prestation pour les personnes. On y opère toujours dans une zone de tension entre les expectations du public, l’environnement et la viabilité économique.


Quel rôle devrait-il occuper l’EuroAirport à l’avenir, surtout dans la zone de tension entre les besoins de mobilité et les demandes environnementales ?

Nous aimerions permettre la mobilité, tout en prenant la responsabilité envers l’environnement et les riverains. L’EuroAirport devrait être une infrastructure qui connecte sous considération des besoins et des expectations de la région.


Est-ce que vous voyez des possibilités technologique ou innovatrices pour rendre plus efficace l’exploitation de l’aéroport ?

Oui, je vois de toute façon du potentiel dans la numérisation et dans la gestion de l’énergie et des émissions. Nous sommes en train de réaliser avec nos partenaires des solutions innovatrices, par exemple par les séquences de fonctionnement durables et des investissements ciblées.


 C’est essentiel que l’EuroAirport soit accepté auprès du public. Comment est-ce que vous viser d’améliorer la confiance et le dialogue dans la région ? 

Les éléments primordiaux sont clairs : le dialogue transparent, les améliorations spécifiques et la considération des aspects critiqués. Il est nécessaire que nous montrions que nous assumons de la responsabilité et que nous sommes prêts de créer une valeur ajoutée pour la région.


Comment est-ce que vous faites face aux débats revenants sur les émissions sonores nocturnes et la dégradation de l’environnement ? 

Je les prends au sérieux, ces débats. Notre but est de diminuer le plus possible les nuisances par une variété de méthodes. Cela peut inclure les processus à bruit réduit, des avions plus modernes, ou des méthodes techniques. Au même temps, nous visons de rendre plus visible l’utilité de l’aéroport.


Le « Cargo terminal » fête actuellement son dixième anniversaire. Quelles sont vos visions pour le domaine du fret dans les prochains dix ans ? 

Dans les dix ans à venir, nous aimerions bien développer l’EuroAirport en tant que site de fret efficace et durable dans la région de rencontre des trois pays. Nous y appliquons la numérisation et la diversification, ainsi qu’une collaboration étroite avec nos partenaires, surtout le secteur des sciences de la vie. Au même temps, nous travaillons de façon continuée sur la réduction de l’empreinte climatique du Cargo terminal, et nous visons de le transformer de manière pérenne.


Qu’est-ce qui vous motive personnellement à remplir ce rôle, et à qu’est-ce qui vous vous réjouissez le plus pendant votre durée des fonctions ? 

Je suis fier de prendre la responsabilité pour une infrastructure d’une telle importance. Je me réjouis en particulier à la collaboration avec le personnel – et à la possibilité de faire une différence ensemble. 


Imaginons que nous reparlerions dans une année. Quel succès est-ce que vous aimeriez achever jusqu’à ce point ? 

Pour considérer mon premier an un succès, j’aimerais accomplir quelque progrès dans la protection environnemental et sonore, ainsi qu’enregistrer plus de satisfaction chez les passagers et les partenaires.

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